L’endométriose touche les femmes, les jeunes filles, les hommes transgenres ainsi que les personnes non binaires ou issues de la diversité de genre, et ce, dans tous les groupes raciaux, ethniques ou socio-économiques. Les symptômes de l’endométriose peuvent varier grandement d’une personne à l’autre et dépendre de l’emplacement des lésions ou de l’intensité de la maladie, même s’il n’y a pas toujours de lien entre l’étendue de la maladie et les symptômes. Certaines personnes ont très peu de lésions d’endométriose, mais beaucoup de douleurs, tandis que d’autres ont une endométriose sévère sans éprouver aucun symptôme
Le symptôme le plus fréquent de l’endométriose est la douleur, qui peut se manifester de différentes manières.
En plus de la douleur, il est possible d’éprouver les symptômes suivants :
Il est difficile de vivre avec la douleur chronique. On observe une forte prévalence de problèmes douloureux, tels que le syndrome du côlon irritable, les migraines et la fibromyalgie, chez les personnes atteintes d’endométriose. Le risque de cancer de l’ovaire et d’autres cancers gynécologiques est aussi plus élevé dans cette population.
L’intensité et la fréquence des symptômes, y compris la douleur, peuvent augmenter avec l’âge. L’endométriose peut avoir un effet important sur la vie sociale, les aspirations scolaires ou professionnelles, la santé et les finances des personnes qui présentent un ou plusieurs symptômes. Les symptômes persistants, tels que les douleurs intenses, la fatigue et l’infertilité, peuvent empêcher les personnes atteintes d’aller au travail ou à l’école. La douleur ou les saignements pendant les rapports sexuels peuvent mener à éviter les rapports et causer du stress personnel ou relationnel. Ensemble, ces facteurs peuvent nuire à la qualité de vie, entraîner l’exclusion sociale, diminuer l’estime de soi et aggraver l’anxiété ou la dépression. Le sentiment d’incertitude, l’anxiété et la dépression peuvent être plus intenses chez les personnes qui ont l’impression que leurs proches ou les professionnels de la santé ne la croient pas et chez celles qui ont subi de l’oppression systémique, un long délai de diagnostic ou des traumatismes médicaux. L’inaccessibilité des soins d’affirmation de genre, respectueux de la culture ou tenant compte des traumatismes peut aussi faire surgir ces sentiments.